LE MARCHé DES VOIX

Au cœur des ruelles labyrinthiques de Makoko, quartier flottant de Lagos, les voix se mêlaient aux klaxons, aux cris des vendeurs, aux sons métalliques des barques qui s’entrechoquaient. Là, tout s’échangeait : marchandises, secrets, rumeurs. Et c’est dans cette cacophonie vivante qu’Abeni installa son modeste étagère, sous une toile

Au sommet d’une colline, elle trouva une structure rond, proche de celle qu’elle avait découverte dans la clairière. Mais cette fois, les inscriptions semblaient plus récentes, comme si elles avaient compté entretenues ou ravivées par une main inconnue. Les lignes qui traversaient la pierre correspondaient subtilement aux motifs qu’elle